Venise révélée

Le 2 décembre 2022, un groupe de 11 personnes s'est rendu à l'exposition Venise révélée - Grand Palais immersif qui s'est tenue dans des salles attenantes à l'opéra Bastille. En plus du sujet qui suscite la curiosité (Venise une ville sur l'eau !), connaissant la beauté de la ville, le côté immersif dans l'image type les carrières de Lumière aux Baux de Provence nous fait rêver, et nous donne envie de découvrir cette ville fascinante d'une autre façon.

Je vous propose de retrouver ici toute la description de l'exposition, et ne fait que retranscrire son plan, ci-dessous.

"Le visiteur de l’exposition Venise révélée assiste dans la première section à la naissance d’une ville unique, posée sur une forêt de pilotis enfoncés dans une lagune parsemée de 124 îles. La deuxième section propose de parcourir le Grand Canal à la découverte en 3D des richesses des plus beaux palais qui le bordent. La promenade numérique se poursuit avec la Place Saint-Marc et le Palais des Doges, épicentres de la domination politique, économique et religieuse de la République de Venise. En fi n de parcours, le promeneur arrive à une évocation de Venise jusqu'à nos jours. Aujourd’hui, la Sérénissime doit affronter de nombreux problèmes dus aux marées montantes et, en partie, au réchauffement climatique. L'une des solutions, qui a déjà été mise en œuvre, est le projet monumental connus sous le nom de MOSE."

Mon petit côté féministe oblige, je tiens quand même à signaler, que les mœurs à Venise étaient en avance sur leur temps, et que les femmes étaient reconnues pour leurs compétences intellectuelles et artistiques (dans les couches hautes de la société évidemment). Ainsi Les femmes sont autorisées à obtenir un diplôme. C’est le cas pour Elena Lucrezia Corner Piscopia (1646-1684) qui a été la première femme au monde à recevoir un diplôme de philosophie en 1678, à l'université de Padoue.

La visite de l'exposition se termine par une vision imaginaire et onirique de la Cité, comme une Atlantide immergée.

Le film réalisé par Élisabeth Jonniaux et Yves Ubelmann, directeur d’Iconem montre ce que serait Venise immergée par une Acqua Alta imaginaire…. une invitation à mesurer la fragilité de la cité mythique. En ce qui me concerne (et la majorité du groupe), cette vision n'a pas fait naître d'émotion particulière en moi, et du coup le passage du "message d'alerte" ne fonctionne pas, ce qui est bien dommage. C'est ce que je reproche globalement à cette exposition immersive, c'est que l'on est spectateur, mais que l'on reste totalement à l'extérieur du sujet. Même si c'est beau à regarder et que l'image cherche à nous encercler, la magie ne prend pas vraiment. Les images ont été filmées pendant les périodes de confinement Covid, afin qu'il n'y ait pas de personnes devant les bâtiments, mais du coup toute cette architecture devient froide, sans vie. Si vous voulez juger par vous mêmes, et que vous voulez comprendre le but des créateurs de cette exposition, vous pouvez retrouver une vidéo de présentation de cette exposition en cliquant ici.

Après une marche pour rejoindre Bibliothèque, une partie d'entre nous à rejoint la halle Freyssinet (ancien site de la SVCF, cette immense halle est maintenant incubateur de startup du numérique, et héberge également un "market place" pour déjeuner ou dîner.

Ici le numérique est roi, et nous avons sorti n

os smartphones pour commander nos plats. Concept un peu nouveau et pas au top pour les jeunes séniors ou presque que nous sommes, mais lieu sympa qui entretient notre côté "jeune et dynamique". On peut noter que le principe n'est pas forcément idéal pour un groupe un peu nombreux qui souhaite déjeuner ensemble, car le temps de récupération des plats n'est pas identique à tous les stands.

Ensuite, avec la petite équipe qui restait, nous avons découvert l'esplanade de Bibliothèque, traversé la passerelle Simone de Beauvoir pour aller boire un café/thé à Bercy Village.